Alors que X-Men Apocalypse est toujours en salles, X-Men 2 est diffusé ce soir à 20h55 sur W9, l’occasion de revenir sur 5 anecdotes de tournage sur le blockbuster de super-héros mis en scène par Bryan Singer en 2003.
De quoi ça parle ?
Toujours considérés comme des monstres par une société qui les rejette, les mutants sont une nouvelle fois au centre des débats alors qu’un crime effroyable commis par l’un d’eux relance la polémique autour de l’Acte d’Enregistrement des Mutants et le mouvement anti-mutants, dirigé par l’ancien militaire William Stryker.
Quand ce dernier lance une attaque contre l’école de mutants du Professeur Charles Xavier, les X-Men se préparent à une guerre sans merci pour leur survie, aidés de Magnéto, récemment évadé de sa cellule de plastique. Parallèlement, Wolverine enquête sur son mystérieux passé, auquel Stryker, dont on dit qu’il a mené de nombreuses expériences sur les mutants, ne serait pas étranger…
1.Plus qu’une simple suite…
Pour le réalisateur Bryan Singer, X-Men 2 n’est pas seulement un “deuxième épisode” lambda mais une véritable aventure en soi, dans laquelle il a pu entièrement se consacrer à l’histoire sans avoir à introduire les personnages. “X-Men 2 n’est pas une suite. C’est la nouvelle aventure de la saga, une ‘évolution’ du premier film. Nous n’avons pas seulement suivi le destin des principaux personnages du premier film, nous dévoilons une nouvelle génération de X-Men, ainsi que de nouveaux méchants. Comme n’importe quel bon comic-book, l’univers des X-Men est fait pour être élargi. Ces histoires peuvent continuer à jamais. Cette nouvelle aventure m’a offert l’opportunité d’approfondir les différentes histoires et trames, ainsi que les personnages, et de m’éclater encore plus. X-Men 2 est plus tendu, plus sombre, plus drôle et plus romantique que le premier opus”.
2.Les petits nouveaux
De nouveaux mutants font leur apparition dans ce second volet, pour le plus grand plaisir des fans. Parmi eux, on retiendra Alan Cumming alias Diablo (Nightcrawler en version originale), un mutant à la peau bleue et doté d’une queue fourchue, doué d’une agilité surhumaine et capable de se téléporter (agilité qui a amené Alan Cumming à collaborer avec un entraîneur de cirque !), et Kelly Hu alias Lady Deathstrike, le pendant féminin de Wolverine, aux griffes acérées en adamantium fixées sur son squelette, sans oublier Syrin (Shauna Kain), Jubilee (Kea Wong) et autres Colossus (Daniel Cudmore). Les passionnés de comic-books ne pourront toutefois pas y découvrir Le Fauve, Gambit, Angel ou Marrow, annoncés lors des premières rumeurs autour du projet…“Nous avons trois générations dans ce film”, explique le réalisateur Bryan Singer. “Et tous sont prêts à se battre pour survivre dans cette ‘évolution-révolution’. C’est génial que nous ayons repris là où on s’était arrêté avec les X-Men plus âgés comme Wolverine, Cyclope ou Tornade, mais c’était encore plus amusant d’introduire une nouvelle génération. Nous avons une école pleine d’étudiants aux pouvoirs extraordinaires. La chance de pouvoir se pencher sur ces jeunes personnages était une formidable opportunité pour enrichir l’histoire, et peut-être l’avenir de la saga”.
3.Pourquoi Diablo ?
Le choix des nouveaux mutants pour X-Men 2 était essentiel, et le verdict attendu par tous les fans du comic-book. Bryan Singer s’explique quant au choix de Diablo/Nightcrawler, un mutant à la peau bleue, aux yeux jaunes et doté d’une queue fourchué, capable de se téléporter, interprété par Alan Cumming : “J’ai choisi Diablo pour X-Men 2 à cause des dichotomies fascinantes de ce personnage. Son allure de démon et ses profondes croyances religieuses contribuent à lui porter préjudice et à le frapper d’ostracisme, à l’exclure. Qui ne peut s’en sentir proche ? Et de plus, il possède des pouvoirs et des effets sonores parmi les plus cools” (dont le“BAMPF !” accompagnant chaque téléportation, directement inspiré du “son” du comic-book) !
4.Dans la peau de Wolverine
Personnage le plus apprécié de la saga mutante, Wolverine devait initialement être incarné par l’Ecossais Dougray Scott. Toutefois, retenu par ses obligations sur Mission : impossible 2 (dans lequel il interprète le sombre adversaire de Tom Cruise), le comédien a laissé sa place à Hugh Jackman. Révélé mondialement grâce à ce rôle, l’Australien, quasiment inconnu avant l’aventure X-Men est désormais l’un des acteurs en vogue à Hollywood. Le comédien revient sur la popularité de son personnage : “Lorsque je me suis rendu à Toronto pour ma dernière audition, j’ai expliqué à l’officier des douanes que j’avais un rendez-vous de casting pour X-Men. Ses yeux se sont illuminés d’un coup et il m’a demandé quel serait mon rôle. Je lui répondis ‘Wolverine’. ‘Wolverine !'”, hurla t-il au comble de l’excitation, et il sollicita sur le champ un autographe. J’avais beau protester qu’il ne s’agissait encore que d’un entretien, il n’a rien voulu savoir. J’ai compris alors ce que Wolverine et ses compagnons représentaient pour les fans”. Se plongeant au coeur de son personnage, Hugh Jackman a énormément travaillé pour rendre au mieux son aspect sauvage, brutal et solitaire. Parallèlement à un entraînement au combat rapproché “à la griffe”, il prenait régulièrement des douches glacées pour conférer à Wolverine sa rage caractéristique. Le comédien avoue également s’être énormément inspiré des anciens films de Clint Eastwood, du personnage de Mad Max, et de… Mike Tyson !
5.Une Maison Blanche plus vraie que nature
Pour les besoins d’une scène essentielle se déroulant à la Maison Blanche, le célèbre Bureau Ovale du Président américain a entièrement été recrée à l’identique par l’équipe du film, à une échelle un peu plus importante que le véritable bureau, afin de pouvoir y déplacer les caméras. Pour que l’illusion soit parfaite, le chef décorateur a fidèlement reproduit le nouveau tapis dessiné par la first lady (le femme du Président George W. Bush) elle-même, ainsi que les portraits des précédents présidents accrochés au mur, imprimés puis enduits d’une substance spéciale pour leur donner l’aspect de peintures à l’huile… “Le bureau du Président a été minutieusement reproduit”, explique Guy Hendrix Dyas. “Les armoiries de son bureau ont été reproduites à la main, en argile. C’est un meuble incroyablement élaboré qui a demandé deux mois de travail…”
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