Arielle Dombasle ne connait aucune limite. L’actrice et chanteuse se mue désormais en metteur en scène : pour la 15e édition du festival Opera en plein air, elle s’attaquera à La Traviata. De quoi satisfaire son besoin d’éclectisme.

« Les gens adorent La Traviata. Je la connais bien, c’est une musique de Verdi que j’aime. » Arielle Dombasle est ravie : pour le festival Opera en plein air, elle devient metteur en scène d’une de ses œuvres favorites. La bonne amie d’Inès de la Fressange est en effet fan de La Traviata : « Verdi est arrivé à une sorte de sommet, de gracieuseté. C’est une oeuvre qui a fait scandale à son époque, explique-t-elle à Purepeople. C’est une oeuvre corrosive, comme l’est l’amour ! C’est vertigineux, on le sait ce que c’est l’amour. C’est quand même un opéra qui est le sommet du romantisme. C’est un rôle merveilleux, c’est la catin qui devient sainte par amour et qui se sacrifie et qui meurt. Donc moi je fais une tragédie très shakespearienne où on pleure, où on est émus. C’est ça l’idée. »

L’actrice, qui pourrait se glisser dans le rôle de Valérie Trierweiler dans le film adapté de Merci pour ce moment, apprécie par ailleurs de changer de casquette le temps d’un opéra. « Je suis une interprète alors vous savez pour moi c’est comme des films, au cinéma aussi j’ai toujours fait des choses très variées, explique-t-elle. Je n’aime pas les étiquettes. Je n’aime pas les limites. Je suis quelqu’un de no limites. Je mets le plaisir et le désir au poste de commande de la vie. » Quitte, parfois, à se faire des ennemis.

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