Bon client en interview, l’acteur s’est plié de bonne grâce à la rubrique Face aux lecteurs du Parisien. Fidèle à lui-même, il n’a éludé aucune question. L’occasion donc d’en savoir plus sur son sentiment quant à l’actualité du moment.
Actuellement en pleine promotion de son dernier film Les rayures du zèbre, Benoît Poelvoorde fait la Une du Parisien aujourd’hui. Le quotidien consacre deux pages à l’acteur belge qui en profite pour dire ce qu’il a sur le coeur sur les sujets chauds du moment.
Les participants de la manif pour tous dimanche dernier (qui a rassemblé entre 80000, selon la police et 500000 selon les organisateurs) en prennent notamment pour leurs grades.
“Alors ça excusez-moi, mais je ne comprends pas, s’emporte-t-il. De Belgique, on en rigole, on s’en fiche comme des rois. Chez nous, il n’y a plus d’hommes, de femmes ou d’enfants. Qu’on ne me parle d’éthique, on ne peut pas aller contre ça. C’est comme être contre l’avortement. Ceux qui sont contre l’homoparentalité, rien ne dit que leur enfant ne sera pas homosexuel. On dirait que vous avez découvert l’électricité et que vous craignez qu’elle rende aveugle».
Autre sujet sensible du moment sur lequel l’acteur belge de 49 ans a été questionné: “l’affaire Dieudonné”. «Interdire quelque chose, c’est toujours casse-gueule, même s’il va trop loin dans l’incitation à la haine, remarque-t-il. Il existe suffisamment de dispositifs pour le recadrer», note Benoît Poelvoorde. Il estime que la censure va faire du comique «un martyr» et regrette que Dieudonné «ait mis le rire au service d’un prosélytisme guerrier».
Parmi la trentaine de questions posées par les lecteurs du Parisien, deux étaient aussi inévitablement consacrées aux révélations de Closer sur le couple présidentiel. L’acteur relate ainsi sa première rencontre avec Julie Gayet («Un jour, sans me connaître, elle s’est inquiétée pour moi dans une soirée, parce que je m’étais affalé sur une table après avoir bu quatre whiskys d’affilée… C’était au moment du film les Randonneurs. C’est le souvenir que j’ai de Julie Gayet : sa gentillesse») et fait part de son sentiment sur le scoop de Closer. «Tous les hommes et les femmes se sont reconnus, s’amuse-t-il. J’ai de la peine pour Valérie Trierweiler, j’espère qu’elle était au courant avant. Quant à Hollande, je me dis : « Ah mon cochon, on ne t’avait pas vu venir! » (rires). Sinon, quand on viole ta vie privée, c’est le résultat de ce que tu sèmes. Mais ce serait injuste que cela nuise à la carrière de Julie Gayet. Prétendre qu’elle est nommée aux Césars à cause de sa liaison avec Hollande, il faut arrêter de déconner. A chaque fois qu’elle va faire quelque chose maintenant, on va crier au complot?»
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