Catherine Deneuve signe ce matin dans le quotidien Libération une tribune en faveur de son ami dans laquelle elle exprime toute sa colère envers le comédien Philippe Torreton et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.

Catherine Deneuve n’a pas du tout apprécié la façon dont Philippe Torreton s’est permis d’apostropher Gérard Depardieu dans Libération en début de semaine et tient à le faire savoir. Choquée par la véhémence exprimée par le comédien dans sa tribune, l’actrice y a répondu dans une lettre ouverte publiée ce matin dans le même journal: « Ma colère est née de vos jugements à l’emporte-pièce (…). Et de cette mesquinerie ordinaire qui vous agite tant. Ce n’est pas tant Gérard Depardieu que je viens défendre, mais plutôt vous que je voudrais interroger. Vous en prendre à son physique! A son talent! Ce ‘gâchis’ dont vous parlez… De quel droit, de quel souci démocratique semblez-vous animer votre vindicte salissante?”. Reprochant à Torreton de s’attaquer à un « homme vacillant » qui ne « donne en pâture que lui-même », elle ajoute: »L’homme est sombre, mais l’acteur est immense et vous n’exprimez finalement que votre rancœur. Qu’auriez-vous fait en 1789, mon corps en tremble encore!”

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Pointant également du doigt le terme « minable » utilisé par le premier ministre Jean-Marc Ayrault pour qualifier l’exil fiscal de Gérard Depardieu et la « forme de déchéance personnelle » qu’y avait vu le ministre du travail Michel Sapin, Catherine Deneuve s’est indignée: « Quant à la parole officielle ‘déchéance, minable’… elle n’est pas digne d’hommes d’Etat ».

La star du Dernier métro n’est pas la première à réagir à la violence des termes utilisés par Philippe Torreton qui avait notamment écrit: « (…) Ferme-la, prends ton oseille et tire-toi, ne demande pas le respect ». « Gérard tu pensais qu’on allait approuver? Tu t’attendais à quoi? Une médaille? Un césar d’honneur remis par Bercy? ». « Le problème Gérard, c’est que tes sorties de route vont toujours dans le même fossé: celui du ‘je pense qu’à ma gueule’, celui du fric, des copains dictateurs, du pet foireux et de la miction aérienne, celui des saillies ultralibérales ».

Brigitte Bardot avait estimé que l’acteur était « victime d’un acharnement extrêmement injuste », Jamel Debbouze avait conseillé de”ne pas énerver Obélix” avant d’ajouter: « Il est libre de faire ce qu’il veut de toute manière. Et puis ce n’est pas très cool de le voir un peu bousculé. Cette insulte, je comprends qu’il l’ait mal prise…”. Roxane, la fille de Gérard Depardieu avait quant à elle estimé dans une interview au Point que son père »avait droit au respect, pas aux insultes”.

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