Les sodas light augmenteraient les risques d’AVC après la ménopause

Aspartame, saccharine, sucralose, xylitol, maltitol, erythritol, stévia … ces édulcorants nous promettent de satisfaire notre gourmandise… sans les calories ! Mais prudence pour les femmes ménopausées qui souhaitent limiter ainsi leur prise de poids ! Des chercheurs américains démontrent qu’une consommation excessive de sodas light augmenterait le risque d’accident vasculaire cérébral chez ces femmes.

Sommaire

1. 23% de plus de risque d’être victimes d’un AVC
2. L’AVC ischémique, un risque majeur
3. L’AVC : Le reconnaître et savoir réagir

23% de plus de risque d’être victimes d’un AVCLes chercheurs ont suivi l’état de santé de 81 714 femmes ménopausées (âgées de 50 à 79 ans) durant près de 12 ans (en moyenne). Cette large cohorte et ce long suivi attestent du sérieux de ces travaux. Sur l’ensemble des participantes :

• La majorité (64,1 %) étaient des consommatrices occasionnelles de “boissons sucrées artificiellement” (ASB) c’est à dire de breuvages contenant des

  édulcorants*. Les consommatrices occasionnelles s’en tenaient à une consommation peu fréquente d’une fois par semaine de boisson light ;

• Une faible proportion de participantes (5,1%) étaient de “grosses consommatrices” de boissons light (avec une consommation quotidienne d’au moins 1 soda light);
• Le reste des participantes ne consommaient jamais ou presque jamais de soda allégé.

Les résultats de

l’étude montrent de grandes disparités entre les grosses consommatrices et les non-consommatrices de boissons édulcorées, quant à l’évolution de leur état de santé :

• Les grandes adeptes du light avaient 23% de plus de risque d’être victimes d’un 

  accident vasculaire cérébral (AVC) par rapport aux non-consommatrices ou consommatrices occasionnelles. Les accidents vasculaires cérébraux d’origine ischémiques (dus à un manque d’apport d’oxygène dans une partie du cerveau) sont les plus fréquents, avec une augmentation de 31% chez les consommatrices quotidiennes. Les risques sont encore augmentés chez les femmes qui cumulent addiction au sodas light et obésité (IMC≥30).

• En ce qui concerne les maladies coronariennes (caractérisées par une accumulation de plaques à l’intérieur de la paroi des artères). Les grosses consommatrices de sodas light voient leur risque augmenté de 29% par rapport à celles qui n’en boivent qu’occasionnellement voire jamais.  
• Enfin, les taux de mortalité (toutes causes confondues)sont plus élevés (+ 16%) chez les femmes qui boivent beaucoup de ces breuvages édulcorés.

L’AVC ischémique, un risque majeurL’étude relève un risque particulièrement accru concernant

l’AVC ischémique à occlusion des petites artères. On parle d’infarctus cérébraux (qui s’oppose à l’accident hémorragique qui est du à la rupture de vaisseaux du cerveau). Ce type d’AVC est un phénomène fréquent chez les hypertendus et les diabétiques¹. Or, ici l’étude précise bien que ce risque d’AVC augmente chez des femmes n’ayant aucun antécédent de trouble cardiovasculaire ou de diabète, pointant ainsi du doigt les édulcorants comme facteur de risque probable.L’AVC : Le reconnaître et savoir réagirLes symptômes de l’AVC² apparaissent subitement et ne précèdent l’accident que de quelques minutes ou de quelques heures. Voici les signes qui doivent alerter :

• Difficulté à s’exprimer ou à comprendre les autres ;
• Paralysie ou engourdissement soudain d’un côté du visage, d’un bras ou d’une jambe ;
• Trouble de la vision ( cécité ou dédoublement de la vision) ;
• Perte de d’équilibre ou de la coordination des mouvements ;
• Maux de tête violents ;
• Confusion et troubles de la vigilance.

Lorsqu’une personne présente des symptômes d’un AVC, il faut immédiatement appeler le Samu (15, 112) qui orientera vers la structure adaptée.Click Here: Atlanta United FC Jersey