Le 21erapport de l’association SOS Homophobie témoigne d’une recrudescence des signalements d’actes homophobes de 20% par rapport à l’année précédente. Après deux années consécutives de baisse, cette tendance confirme également qu’Internet est le plus propice au développement de la parole homophobe et transphobe.

La journée internationale contre l’homophobie et la transphobie du 17 mai prochain, s’articule sous le thème "Peu importe le genre".

Sommaire

  1. Recrudescence des témoignages d’actes transphobes
  2. Des paroles et des agressions révoltantes
  3. Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, le 17 mai prochain

Recrudescence des témoignages d’actes transphobesAprès deux années consécutives de baisse des témoignages, le rapport de SOS homophobie dresse le constat d’une progression de 19,5 % des témoignages reçus par l’association en 2016 (l’association a recensé pour l’an dernier 1515 actes homophobes, contre 1318 l’année dernière). Les principales conclusions du rapport témoignent de ces violences :

  • Les personnes trans sont parmi les premières victimes de cette hausse (+ 76 % de témoignages).
  • La haine envers les personnes lesbiennes, gays, bies et trans (LGBT) persiste toujours aussi profondément dans notre société.
  • Internet reste le lieu le plus propice au développement de la parole homophobe et transphobe (22,5 % des témoignages).
  • L’homophobie quotidienne, subie dans le contexte familial et dans l’entourage proche, dans les lieux publics, à l’école ou au travail, demeure très importante (42 % des témoignages).

Certes, ce rapport n’a pas une valeur scientifique mais faute de statistiques officielles, ce sont les seules données disponibles.Des paroles et des agressions révoltantesParallèlement aux avancés accomplis en faveur des droits et libertés des personnes lesbiennes, gays, bies et trans, le rapport témoigne d’une banalisation des discours de rejet et de haine les remettant en cause. Si Internet, par l’anonymat qu’il permet, peut libérer la parole homophobe, ces violences ne sont pas que virtuelles comme en témoignent les nombreux témoignages de harcèlement et d’agressions physiques.”Chaque mot, chaque acte qui tolère, légitime ou encourage l’homophobie et la transphobie rend celle ou celui qui les prononce, celle ou celui qui les commet, complice et coupable des violences que subissent les personnes lesbiennes, gays, bies et trans” déclare l’association dans son communiqué.

Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, le 17 mai prochainAu lendemain des élections, SOS homophobie déclare qu’elle “sera particulièrement attentive à la mise en œuvre par celles et ceux qui nous gouvernent de mesures concrètes pour lutter contre les LGBTphobies, notamment celles contenues dans le cadre du récent plan de mobilisation contre la haine et les discriminations anti-LGBT de la DILCRAH”.Cette année, la journée internationale contre l’homophobie et la transphobie du 17 mai prochain, s’articule sous le thème “Peu importe le genre” et met en lumière certains enjeux humains que vivent les personnes trans afin d’y sensibiliser le grand public.

Categories:

Tags:

Comments are closed