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Des chercheurs américains viennent de démontrer que le cerveau aurait une capacité de stockage 10fois supérieure à ce que l’on pensait jusqu’alors, de l’ordre du pétaoctet (1015 octets), soit proche du World Wide Web.

Le cerveau humain aurait une capacité de mémoire bien supérieure à ce que la science pensait jusque-là. 

Le fonctionnement des synapses au cœur de l’étudeC’est un coup de tonnerre dans l’univers des neurosciences. Les scientifiques auraient sous-estimé les capacités de stockage du

cerveau. Le cerveau humain aurait une mémoire 10 fois supérieure à ce que l’on pensait jusqu’alors, selon les résultats d’une étude américaine publiée dans la revue eLife.Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs de l’Institut Salk à San Diego (Californie) ont étudié une partie du cerveau de rats appelé l’hippocampe, impliqué dans la mémoire. En reconstituant en 3D un petit volume de cerveau, ils ont été capables d’étudier de très près le fonctionnement des

synapses, qui constituent les points de contact entre deux

neurones.26 tailles différentes au lieu de 3Au niveau des synapses, des vésicules contenues dans un axone (prolongement d’un neurone) libèrent des

neurotransmetteurs qui viennent se fixer sur des 

dendrites du neurone suivant (petites ramifications au niveau du corps neuronal), et permettent ainsi la transmission de l’influx nerveux d’un neurone à un autre. Les informations transmises dépendent donc du nombre de synapses, mais aussi de leur “force“. La force des synapses est liée à l’espace entre les deux neurones : les synapses de petite taille permettent une transmission plus importante et donc un signal plus fort. 

Grâce à leurs recherches, les scientifiques de l’Institut Salk se sont aperçus qu’il existait en réalité 26 tailles de synapses et non 3 comme les études précédentes l’avaient laissé entendre. Certes les variations de tailles sont minimes mais restent significatives à l’échelle neuronale. De quoi revoir sérieusement à la hausse la quantité totale d’information que les synapses peuvent stocker.Une capacité de stockage de mémoire proche du NetEn extrapolant cette découverte à la mémoire informatique (ou l’information est binaire 1-0), le cerveau humain aurait donc une capacité de stockage proche de 1 pétaoctet (1015octets), soit quasiment la capacité de stockage de l’ensemble du Net.Selon Tom Bartol, de l’Institut Salk, notre cerveau pourrait même être encore plus performant que ne le démontre cette découverte, puisque régulièrement “les synapses gagnent ou perdent une taille“. Une variable de plasticité qui n’a pas été prise en compte dans les résultats de l’étude américaine. 

Violaine BadieSource : Nanoconnectomic upper bound on the variability of synaptic plasticity ; Thomas M Bartol Jr, Cailey Bromer, Justin Kinney, Michael A Chirillo, Jennifer N Bourne, Kristen M Harris, Terrence J Sejnowski ; eLife 30 novembre 2015 (

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