Le 1er décembre, c’est la 20 ème Journée Mondiale contre le sida. L’occasion de faire un bilan de cette épidémie en France. Environ 6 500 personnes ont découvert leur séropositivité au VIH en 2007 en France, soit une baisse des nouveaux cas sauf chez les homosexuels selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) publié aujourd’hui.
Près de 6 500 personnes ont découvert leur séropositivité au VIH en France en 2007. Ce nombre a diminué depuis 2004, année pour lequel il avait été estimé à 7 500. Six personnes sur 10 découvrant leur séropositivité en 2007 ont été contaminées par rapports hétérosexuels, et parmi celles-ci, la moitié est de nationalité d’un pays d’Afrique subsaharienne.Néanmoins, le nombre de découvertes de séropositivité chez des personnes de nationalité étrangère poursuit sa diminution depuis 2003 chez les femmes et depuis 2005 chez les hommes.
Le nombre de découvertes de séropositivité a en revanche augmenté chez les homosexuels entre 2003 et 2006, puis semble se stabiliser en 2007. Les homosexuels représentent 38 % de l’ensemble des découvertes de séropositivité. Les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes continuent à avoir des comportements sexuels à risque vis-à-vis du VIH et « semblent ne plus s’approprier les messages de prévention » notent les auteurs de cette étude.
Cinq millions de tests VIH ont été réalisés en 2007, mais on estime qu’environ 30 000 personnes ignoreraient qu’elles sont infectées par le VIH. Il faudrait diagnostiquer de façon plus précoce.Du fait de la plus grande efficacité des traitements, on a assisté à une baisse des nouveaux cas de Sida (1 200, soit – 12 % en 2007) qui mettent le malade à la merci d’infections dites opportunistes. Au 31 décembre 2007, le nombre total de cas de SIDA notifiés depuis le début de l’épidémie était de 63 205. En tenant compte des délais de déclaration, le nombre de personnes ayant développé un SIDA et vivantes à la fin de l’an passé a été estimé à 28 446 et à 30 900 si l’on tient compte de la sous-déclaration des cas et des décès.La mortalité due au VIH a connu une période de très forte progression entre 1987 et 1994, avant diminuer de façon marquée jusqu’en 1999. Depuis le début des années 2000, la baisse se poursuit, mais beaucoup plus modérément (809 décès en 2006). Il faut encore et toujours parler du sida.Source : BEH, numéro thématique, L’infection à VIH-sida en France, 1er décembre 2008, n° 45-46Click Here: Putters
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