Les maladies cardio-vasculaires représentent toujours la première cause de mortalité dans les pays industrialisés. En France, chaque année, 120 000 personnes environ sont victimes d’un infarctus du myocarde. 10 % d’entre elles vont en décéder lors de la crise. Un an après l’infarctus, le taux de mortalité est d’environ 15 %. Cette affection concerne plus souvent les hommes âgés de plus de 55 ans. Le tabac, l’hypertension artérielle, le diabète, le taux élevé de cholestérol et l’obésité sont les principaux facteurs de risque.
Face à ce fléau, la Haute Autorité de Santé informe les professionnels et le grand public sur la prise en charge optimale de l’infarctus tout au long de la chaîne de soin, de la « crise » au traitement au long cours.
En cas de douleur intense et prolongée dans la poitrine, le premier réflexe doit être d’appeler le 15, le numéro de téléphone du SAMU. En effet, il pourra, si nécessaire, envoyer directement une ambulance avec une équipe médicale pour une prise en charge rapide de l’infarctus du myocarde. Qu’il s’agisse de la personne concernée elle même, d’un témoin, du médecin traitant ou du cardiologue du patient, toute personne présente lors des premiers symptômes doit alerter les secours. La douleur la plus caractéristique de l’infarctus serre la poitrine « comme un étau ». Elle irradie parfois dans le bras gauche ou les deux bras, voire dans la mâchoire. La douleur peut être accompagnée de nausées, de sueurs, d’essoufflement, etc.
L’infarctus du myocarde est une urgence vitale, chaque minute gagnée est une chance supplémentaire pour préserver le muscle cardiaque. Pour le rappeler, la Haute Autorité de Santé met à la disposition du grand public un document d’information intitulé : «
Lutte contre l’infarctus, nous sommes tous concernés » Source : Communiqué de la Haute Autorité de santé du 22 mai 2007Click Here: Cheap France Rugby Jersey
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