Lutter pour une meilleure acceptation sociale des personnes atteintes du VIH Sida constitue un axe majeur des actions de lutte contre le VIH : pour ne pas ajouter à la maladie une discrimination source de souffrances supplémentaires, mais également pour favoriser indirectement la prévention. Mieux acceptées par la société, les personnes atteintes sont plus sensibles à la prévention. A l’inverse, les discriminations cumulées peuvent entraîner les personnes à avoir un comportement de prises de risques. C’est pourquoi le Ministère de la santé et des solidarités et l’Institut national d’éducation pour la santé (INPES) mettent en place une campagne singulière en deux volets.
Une campagne « free hugs » (câlins gratuits) incite tout un chacun à étreindre son prochain dans un élan humain spontané et désintéressé. Le principe est simple : écrire « Free hugs » (câlins gratuits) sur une pancarte, descendre dans la rue et attendre que les gens viennent vers vous et vous serrent dans leurs bras. C’est ce geste symbolique fraternel, véritable phénomène émergeant aux quatre coins de la planète qui est mis en scène pour la première fois en France dans les deux films de l’INPES (40 secondes et 1 minute) diffusés du 11 au 21 mars pour inciter le plus grand nombre à faire de même dans la rue. La campagne est étendue à l’Internet via le site www.contreladiscrimination.org qui propose aux l’internautes de réaliser des « free hugs » virtuels grâce à un avatar ;
Une série de douze portraits réalisée en partenariat avec France télévisions visera également à redonner une visibilité aux personnes contaminées. Récits de contamination, de vécu de la maladie… donnent une image réaliste des personnes atteintes et de leur quotidien. Cette campagne sera diffusée du 26 mars au 15 juin sur l’ensemble des chaînes de France télévision.
Si les connaissances sur les maladies s’améliorent, mais certaines réticences sont toujours présentes à vivre à proximité des personnes atteintes : les personnes sont en 2004 moins nombreux à accepter d’avoir des relations sexuelles protégées avec elles (18 % contre 14 %). Comme précédemment, plus les circonstances impliquent un degré d’intimité élevé avec les personnes séropositives, moins les répondants les acceptent, surtout chez les plus âgés. Ainsi, 93 % sont d’accord pour les fréquenter, 71 % pour laisser leurs enfants avec elles et 14 % seulement pour avoir des rapports sexuels protégés avec elles.
Sources :
Communiqué de l’INPES du 12 mars 2007
Connaissances, attitudes, croyances et comportements face au VIH/sida en France, ORS idf Novembre 2005.Click Here: cheap all stars rugby jersey

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