Voilà une découverte qui semble à priori plusrelever d’un savant-fou que d’un grand espoirmédical. Et pourtant ! Une équipe del’Université de Cornell a réussi àprélever du tissu ovarien avant de le greffer dansl’avant bras de deux femmes. Chez ces deux personnes, legreffon forme une légère bosse juste en dessous ducoude. Mais le plus impressionnant est que le tissu ovariencontinue de fonctionner normalement, de produire des ovules et deréguler le cycle menstruel. Selon les femmes, cetteautogreffe n’est pas douloureuse.
Pourquoi réaliser une telle greffe ? Cette premièremondiale pourrait permettre de préserver la fertilitédes femmes devant subir des traitements anti-cancéreux(chimio ou radiothérapie) ou des interventions chirurgicalessusceptibles d’endommager les ovaires etd’entraîner une ménopause précoce. Cettetechnique étonnante consiste donc à préleverle tissu ovarien avant d’engager le traitement, del’implanter ensuite dans le bras de la patiente aprèsla fin de la chimiothérapie et ainsi de le préserverdes radiations.
On peut espérer qu’en prélevant les ovulesà l’aide d’une simple seringue, unefécondation in-vitro pourrait être tentée etl’œuf réimplanté si l’utérusest préservé.
La congélation des ovules avant le traitement permetthéoriquement une préservation de lafertilité. Mais jusqu’à présent, peu degrossesses se sont produites suite à cette technique. On nesait pas si la nouvelle technique du Dr Oktay sera plus efficace.On ne sait pas non plus combien de temps le greffon fonctionneracorrectement. Mais tous les espoirs sont néanmoins permiscar le suivi de l’étude confirme une efficacitésur 18 mois pour la première patiente et sur 10 mois pour laseconde.
La stérilité et la survenue d’uneménopause précoce sont les principaux effetssecondaires des traitements anticancéreux(chimiothérapie et radiothérapie) des femmesfécondes.
Source : JAMA, 26 september 2001, vol.286,n°12Click Here: st kilda saints guernsey 2019
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