Une recherche américaine souligne l’importance de l’implication du père dans son rôle de futur parent dès la grossesse pour soutenir la mère et l’encourager à ne pas adopter des comportements de santé à risque.
Les résultats suggèrent que les femmes non mariées sont moins susceptibles de bénéficier de soins prénataux pendant le premier trimestre de la grossesse et plus à risques de consommer de l'alcool.
Une étude américaine réalisée par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) et le centre médical universitaire Northwestern Memorial Hospital (Etats-unis) s’est penchée sur les comportements de santé à risque adoptés par les femmes enceintes et les jeunes mères.
L’analyse a été effectuée à partir de certificats de naissance, de déclarations de reconnaissance de paternité et de
données des CDC assurant un suivi continu des comportements, attitudes et expériences des mères avant, pendant et peu de temps après la grossesse. Parue dans le journal
Public Health Reports, la recherche a porté sur un total de 113.020 participantes.
Les résultats suggèrent que les femmes non mariées sont moins susceptibles de bénéficier de soins prénataux pendant le premier trimestre de la grossesse et davantage enclines à boire de l’alcool et fumer pendant et après la grossesse. Ces différents critères se sont avérés encore plus élevés lorsque la mère était seule et en l’absence de reconnaissance de paternité, précise l’enquête. Selon le Dr. Craig Garfield, professeur de pédiatrie et de sciences sociales médicales à l’université Northwestern et co-auteur de l’étude, ces données pourraient fournir des pistes aux médecins qui suivent les femmes enceintes afin d’adopter des pratiques appropriées basées sur la dynamique des relations parentales pour préserver la santé du bébé à naître. “Supposons qu’une mère se rende seule aux consultations médicales. Le simple fait de poser des questions sur sa situation familiale et le niveau d’engagement paternel peut donner un aperçu du besoin d’assistance ou de soutien“, développe le Dr Garfield. “Bien que nous n’ayons pas pu évaluer directement l’implication paternelle avec les données disponibles, cette étude suggère que l’engagement des pères et des figures paternelles peut aider à améliorer les comportements de santé maternelle au moment de la grossesse“, renchérit Katherine Kortsmit, chercheuse au CDC et autrice principale de l’étude. Les données décrites dans ces travaux concernent uniquement les pères : les chercheurs soulignent la nécessité de mener de plus larges recherches à l’avenir auprès de couples afin d’évaluer l’impact du soutien de tout partenaire- homme ou femme- sur la santé de la mère et du bébé.Click Here: cheap sydney roosters jersey
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