Alors que Laeticia Hallyday est en train d’apporter son aide aux victimes du Woolsey Fire (le terrible incendie qui ravage actuellement la Californie), quelque chose se trame dans son dos. Les aînés de son mari Johnny, Laura Smet et David Hallyday, ont décidé de lancer contre elle une nouvelle offensive. Selon des informations de BFMTV, le fils de Sylvie Vartan et la fille de Nathalie Baye ont ouvert un nouveau front judiciaire en assignant en référé les trois maisons de disques du chanteur afin de faire geler 75% des royalties, à savoir le pourcentage des revenus liés aux ventes des disques versés à l’artiste. Sauf que depuis la mort du Taulier, la ventes de ses disques, dont celles énormes du dernier opus Mon pays c’est l’amour, reviennent à sa veuve Laeticia.
Cette attaque s’est faite dans la plus discrétion fin septembre. Laura et David ont assigné Universal, Warner et Sony dans le but de faire geler par la justice une partie des royalties qui reviennent à Laeticia Hallyday, conformément au testament américain, contesté, de l’artiste. Les 75% correspondraient selon eux à ce qui leur reviendrait, mais aussi, plus surprenant, à Jade et Joy – qui n’ont rien demandé ! -, si le droit français en matière d’héritage était appliqué.
Une somme colossale en jeu
Les enjeux sont énormes et la bataille risque de faire rage puisque ces royalties constituent la principale source de revenus de Laeticia Hallyday. Des revenus qui devraient exploser avec les ventes hallucinantes du dernier opus du chanteur, sorti le 19 octobre, alors que, jusqu’à sa mort, Johnny touchait en moyenne 800 000 euros de royalties chaque année. Mon pays c’est l’amour s’étant écoulé à plus de 1 million d’exemplaires, 2,5 millions d’euros seraient en jeu. Cependant, sur cet album, 1,5 million ont déjà été versés du vivant de l’artiste, le 20 novembre 2017 par Warner, avant son décès.
Mais l’affaire se complique ensuite. Selon BFMTV, l’objectif de Laura Smet et David Hallyday est d’empêcher l’argent d’entrer dans l’escarcelle du trust américain nommé JPS (pour Jean-Philippe Smet) en charge du patrimoine de l’artiste pour le compte de Laeticia Hallyday. Si c’était le cas, les enfants biologiques du chanteur ne pourraient absolument rien toucher. Depuis le début du contentieux entre les deux clans, les maisons de disques ont décidé de ne plus rien verser à la société américaine Born Rocker qui gère ces royalties. Or, cette même entité réclame plusieurs biens à la justice, conformément aux dispositions prises par le Taulier dans son testament que contestent justement ses enfants. Parmi ces biens, quatre motos Harley-Davidson et trois voitures de luxe notamment. La Bank of America, qui est l’administrateur du trust, avait demandé une audience qui devait avoir lieu ce mardi 13 novembre 2018. Elle a été reportée au 22 janvier 2019. En France, le tribunal de Paris devra examiner quant à lui la requête de Laura et David le 27 novembre prochain.
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Avec cette offensive, David Hallyday et Laura Smet espèrent remporter une nouvelle bataille de poids, après avoir d’ores et déjà obtenu du tribunal de Nanterre en avril dernier le gel du patrimoine immobilier de Johnny Hallyday mais aussi des droits d’auteur du chanteur (soit l’argent tiré de l’exploitation des oeuvres de Johnny Hallyday à la Sacem et Adami entre autres, mais qui ne sont que des droits dérivés). Dans leur première demande, les royalties qui portent sur l’ensemble des ventes des albums du Taulier n’avaient pas été touchées…
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