Depuis qu’elle a été élue Miss Dunkerquois le 8 septembre dernier, puis surtout Miss Nord-Pas-de-Calais le 13 octobre, Annabelle Varane n’en finit plus d’attirer l’attention. Pas uniquement parce qu’elle porte le nom d’un célèbre joueur de football – son grand frère, Raphaël – vainqueur de la Coupe du Monde en juillet dernier avec les Bleus de Didier Deschamps. Mais parce qu’elle a aussi toutes les chances de devenir Miss France 2019 et de succéder à Maëva Coucke, sa consoeur ch’ti.

Elle a beau culminer à 1,81m et attirer tous les regards, elle se fait petite, Annabelle. Discrète. Notamment sur son lien de parenté avec le défenseur du Real Madrid. Elle assure n’avoir pas redouté la rencontre avec ses concurrentes Miss régionales, averties de sa présence dans la promo Miss France 2019. « J’aurais pu craindre leur réaction avant de les rencontrer. Mais j’ai pensé qu’elles découvriraient ma personnalité et qu’elles se rendraient compte que je suis une fille comme les autres ». La jeune femme de 19 ans avoue quand même avoir été contente que Sylvie Tellier prenne la parole dès leurs arrivées pour mettre les choses au clair. « Elle a crevé l’abcès avant qu’il y en ait un et j’ai trouvé ça bien. Personne ne m’en reparle ».

La responsable de la Société Miss France a plaisanté, face à toutes les apprenties Miss, pour dédramatiser l’événement. « Je suis arrivée en rigolant et j’ ai dit : ‘bon voilà, tout le monde la déteste déjà parce qu’elle s’appelle Varane’ Mais je leur ai également rappelé qu’Annabelle vient du Nord Pas de Calais, une région qui a déjà fourni trois Miss France sur les quatre dernières années(Camille Cerf en 2015, Iris Mittenaere en 2016 et Maëva Coucke en 2018, ndlr), et qu’elle ne partait pas forcément favorite face à la détermination des autres régions à prendre leur revanche ». Ella ajoute : « Je leur ai dit que c’était la première fois qu’on avait la soeur d’une célébrité… Je leur ai demandé de traiter Annabelle comme n’importe quelle autre candidate. Cet emballement médiatique peut-être pour elle un avantage comme un inconvénient. Parce que finalement, ça lui met une pression supplémentaire parce qu’elle sera peut-être interrogée, mise en avant à cause ou grâce à ça… »

Annabelle Varane ne souhaite surtout pas être interrogée ou mise en avant. Que ce soit “à cause” ou “grâce à” « ça ». Elle avoue même avoir pensé à prendre un pseudo. « J’y ai songé. Je ne voulais surtout pas être d’entrée de jeu « la soeur de ». Mais ce n’était pas possible. A l’inscription, on nous demande nos papiers d’identité… ». Alors cette étudiante en licence 3 de gestion (qui prépare aux concours d’entrées pour un master de commerce) a mis en place une stratégie simple mais efficace. A ceux qui posent des questions qu’elle juge indiscrètes, Annabelle Varane répond, souriante et polie, « Je ne souhaite pas répondre à cette question ». En guise d’explication, elle nous glisse discrètement : « Je dois faire attention à ce que je dis. Ça fait partie de la façon dont nous avons été éduqués : on reste… prudents. Oui, je crois que c’est le mot qui convient, prudents ». Pourquoi ? Annabelle tranche : « Disons que j’imite mon grand frère. Il ne nous a pas exposé. Je fais de même ». Dont acte.

Lorsqu’on lui demande tout de même comment sa famille a réagi à sa volonté de concourir au titre de Miss France – qui lui est survenue subitement à la fin de l’été -, elle admet que ses parents lui apportent tout leur soutien, en dépit du fait qu’ils ne connaissent pas le milieu des Miss et peuvent être parfois un peu inquiets pour leur fille de 19 ans. Quant à ses aînés – Annabelle a une soeur et deux frères, Anthony et Raphaël – « Ils ont toujours été protecteurs avec moi, et exigeants aussi. Mais surtout bienveillants. Moi, je suis la ‘petite dernière’ de notre fratrie (elle précise qu’ils ont un petit frère et une petite soeur née d’une deuxième union de leur père, ndlr). Ils sont fiers. On est tous fiers les uns des autres ».

Ses proches lui ont-ils demandé de « ramener la couronne à la maison » ? Elle éclate de rire. « Et bien non, ils ne me mettent pas la pression. Ils m’ont dit qu’ils seraient fiers de moi, quoi qu’il arrive. C’est pour ça que je suis sereine. Tout va bien, tout ira bien… ». Annabelle ? Une graine de championne !

Crédits photos : ⓒ BERTRAND NOEL / ENDEMOLSHINE / SIPA / TF1

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