Les petites filles d’aujourd’hui en demandent toujours plus à leur poupées. Afin de répondre à leurs attentes, la société américaine Mattel a pensé à une Barbie nouvelle génération qui ne plaît pas à tout le monde…
Malaise dans les chambres de petites filles. Dans le monde idéal de Barbie, une polémique très dérangeante vient de naître suite à la présentation d’une nouvelle poupée. À New York, le fabricant Mattel à profité de la Fashion week pour présenter sa création du moment, la Hello Barbie.
Si d’aspect la jolie blonde au brushing impeccable ne semble pas plus dangereuse que ses grandes soeurs; la presse allemande l’a pourtant déjà renommée “Barbie Stasi”. Ce jouet a pour particularité de pouvoir dialoguer avec les enfants. Équipée d’un logiciel de reconnaissance vocale, la poupée peut donc interagir avec les petites filles. Une prouesse technologique qui n’est pas du goût du magazine Stern par exemple. Il renomme dans une tribune à charge contre Mattel, la poupée “Barbie Stasi”, en référence aux collaborateurs officieux, et l’accuse de “menacer la sphère privée des enfants”.
L’hebdomadaire de Hambourg explique que le jouet “enregistre en permanence l’ensemble des sons émis dans son environnement”. Quand la Barbie “reconnaît que quelqu’un est en train de parler, la poupée enregistre ce qui est dit et le transmet à un serveur Mattel”. La firme collecterait par ce biais des milliers d’informations concernant les goûts des petites filles. Une mine d’or pour un vendeur de jouets…
Pour ne pas énerver plus le marché européen déjà très remonté contre cette poupée, Mattel a décidé de ne sortir sa Hello Barbie qu’aux États-Unis. Dans une vidéo de démonstration publiée par un blog spécialisé dans les nouvelles technologies, on y découvre la célèbre blondinette en pleine conversation avec sa propriétaire au sujet de leurs restaurants préférés à New York…
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