Actuel directeur de cabinet d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris, Mathias Vicherat a des faux airs de Romain Duris mais s’il n’a pas choisi le métier d’acteur ou mannequin, il s’avère être un redoutable politicien. Comme en atteste son brillant curriculum vitae.

S’il avait pour l’heure réussi à se faire discret, Mathias Vicherat se retrouve sous le feu des projecteurs depuis que nos confrères d’Ici Paris ont révélé qu’il allait bientôt avoir un enfant avec Marie Drucker. Mais qui est donc ce beau brun de 36 ans qui a réussi à faire succomber la journaliste de France 2?

«Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, ancien élève de l’ENA, Mathias Vicherat a été directeur de cabinet du préfet de la Région Picardie et sous-préfet de Bobigny de 2005 à 2008, relate le site Paristribuneinfo. Lors de la crise des banlieues de novembre 2005, il entame le dialogue avec des jeunes et des familles sur l’égalité des droits et la justice sociale, montrant que l’Etat peut être présent et à l’écoute sur des dossiers sensibles. En septembre 2008, il rencontre les roms-bulgares hébergés dans un foyer afin de faire avancer leur situation grâce à un dossier complexe tripartite réunissant la mairie, l’Etat et le conseil général pour la mise en place d’un programme de maîtrise d’oeuvre urbaine et sociale (MOUS). Il est nommé le 6 septembre 2010 directeur adjoint au cabinet du Maire de Paris Bertrand Delanoë avant de devenir son directeur de cabinet (de 2012 à avril 2014) puis celui d’Anne Hidalgo.»

En 2001, Mathias Vicherat (alors âgé de 23 ans) a aussi signé un essai remarqué intitulé Pour l’analyse textuelle du rap français (aux éditions L’Harmattan).

Issu de la fameuse promotion de l’ENA baptisée Senghor, où figure un autre de ses amis proches, un certain Emmanuel Macron, Mathias Vicherat peut aussi se monter provocateur comme le rapportent nos confrères de Vanity Fair dans un article publié en août 2014. Le magazine du groupe Condé Nast relate ainsi une savoureuse anecdote survenue le 30 septembre 2006 lors du mariage du petit-fils de Simone Veil dont il était le témoin. «Une foule joyeuse de politiques, magistrats, entrepreneurs, hauts fonctionnaires et intellectuels se presse au banquet, explique Vanity Fair. À l’heure des discours, le témoin s’échauffe la voix avec quelques propos affectueux, loue le bon goût des mariés avant d’imaginer le sort de leurs futurs enfants : « S’ils n’ont pas l’ENA, ils pourront toujours vendre des karchers!». La référence moqueuse à Nicolas Sarkozy jette un froid dans l’assistance majoritairement conservatrice, où siège en bonne place la grand-mère de Sébastien, Simone Veil. David Martinon, lieutenant sarkozyste, tente une huée.»

Et l’intéressé de revenir huit ans plus tard sur sa boutade auprès de nos confrères. «Rétrospectivement, la plaisanterie ne me paraît pas si mauvaise, expliquait-il en août dernier. En tout cas, elle ne nous a pas empêchés de rester d’excellents amis.» Dans ce même article de Vanity Fair, on apprend aussi de Mathias «que son vaste bureau surplombe le parvis de l’Hôtel de Ville. De ses fenêtres, la vue est magnifique : au sud, la Seine et l’île de la Cité ; au nord, la tour Saint-Jacques». On découvre aussi comment est née sa vocation de devenir énarque alors qu’il étudiait encore au lycée Voltaire (classé 137e établissement de la capitale après les derniers résultats du bac). «Des étudiants étaient venus nous présenter l’institution, raconte-t-il à Vanity Fair. Une chose chez eux m’avait frappé : ils donnaient l’impression de toujours penser à la phrase d’après.»

Reste à savoir si Mathias Vicherat applique aussi son leitmotiv depuis lors, à sa vie privée. Après avoir emménagé avec Marie Drucker et fait d’elle la future mère de son enfant (selon les informations d’Ici Paris), nul doute qu’il a déjà pensé à la phrase d’après. Et si Marie Drucker devenait bientôt Marie Vicherat?

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