L’ex-secrétaire d’Etat américaine s’est confiée sur sa vie publique lors de la convention des vendeurs d’automobiles de la Nouvelle-Orléans. Si sa déclaration semble anodine, elle pourrait cependant lui être terriblement défavorable.

«L’un de mes regrets de ma vie publique est très simple: ne pas pouvoir conduire moi-même ma voiture» a déclaré l’ancienne secrétaire d’Etat Hillary Clinton lors d’une convention automobile.

«La dernière fois que j’ai conduit, c’était en 1996 et je m’en souviens très bien». Depuis, l’ex-première dame a dû se plier aux désideratas des services secrets, lui ordonnant d’avoir un chauffeur.

La confidence peut paraître amusante et légère, elle pourrait cependant avoir des conséquences lourdes si l’ex-secrétaire d’Etat se présentait à la primaire démocrate en vue de l’élection présidentielle de 2016. Selon un commentateur politique (libéral), le fait de ne pas conduire – et de ce fait de ne pas payer le plein de sa voiture – pourrait être pris par l’opinion comme une distance avec les réalités du peuple américain. De la même manière qu’en France, si un candidat à la présidentielle ne connaît pas le prix de la baguette, sa carrière peut en souffrir.

Il faudra donc à l’éventuelle candidate (elle ne s’est pas encore déclarée, mais figure en très bonne place dans les sondages) une bonne dose de terrain pour rattraper sa confidence. D’autant que dans sa déclaration à l’Association des vendeurs d’automobiles, elle a raconté un souvenir surprenant: en 1963, alors étudiante, elle avait acquis une Oldsmobile Cutlass pour 120 dollars, dont le moteur avait du mal à démarrer. Pensant qu’il avait froid, elle avait pris l’habitude de prendre la batterie de la voiture dans sa chambre pour «la réchauffer». Si les Américains prennent sa déclaration au pied de la lettre, ils pourraient en déduire son incapacité à conduire le pays.

En politique, les raccourcis sont légion.

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