Annoncé comme l’un des tournages les plus importants de l’année, le film retraçant l’affaire DSK pourrait bien s’achever en cours de route. Abel Ferrara peine à trouver des producteurs pour son projet.
Ironie du sort pour une sombre histoire. Alors que le monde entier s’est passionné pour l’affaire du Sofitel de New York et son protagoniste, Dominique Strauss-Kahn, le cinéma lui, tourne le dos à l’affaire. Voila en tout cas ce que révèle Le Parisien dans ses colonnes. Selon le quotidien, le réalisateur Abel Ferrara qui souhaite s’inspirer de cette histoire pour réaliser un film sur «le sexe et la politique» comme il l’a fait savoir, ne trouve pas de financements.
Les chaînes de télévision qui produisent généralement en partie les tournages de cette ampleur, disent non au réalisateur. Ni du côté du service public ni de celui du domaine privé français, on ne veut venir en aide à Abel Ferrara. À tel point que le tournage serait actuellement au point mort.
Pourtant, l’auteur de Bad Lieutenant a déjà annoncé son casting et ses envies pour ce long-métrage d’ores et déjà controversé. Gérard Depardieu doit se glisser dans le costume de l’ancien président du FMI et Isabelle Adjani dans celui d’Anne Sinclair. Un couple de héros du cinéma français qui devrait pourtant séduire les producteurs.
Mais la sensibilité de l’histoire vraie et la folie parfois mal maîtrisée d’Abel Ferrara rendent frileuses les chaînes françaises. Aux Etats-Unis, l’affaire DSK a déjà fait l’objet d’une adaptation à la télévision dans un épisode de la série New York unité spéciale. En France pour l’instant c’est au théâtre Daunou à Paris que se rejouent seulement les événements survenus dans la suite 2806 du Sofitel de New York.
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