Dernier film de Dominique Farrugia en salles ce mercredi, Le Marquis promet d’être l’une des grandes comédies françaises de l’année. Et pourtant…
Thomas Gardesse, petit détenu bien peu dangereux, est en passe de sortir de prison. Pour s’y faire respecter, il prétend être le marquis, un pro du casse dont personne ne connaît le visage. Seulement ce petit mensonge va lui attirer de gros ennuis. Quentin Tasseau, un braqueur professionnel, organise son évasion: il a besoin du Marquis pour réaliser un énorme coup.
Un pitch qui trottait depuis longtemps dans l’esprit de son réalisateur, Dominique Farrugia, humoriste connu grâce au groupe des Nuls, qu’il formait avec Chantal Lauby et
notamment. Un humour décalé que l’on retrouve dans ce long-métrage, dont le comique de ridicule et de répétition est le moteur principal. Mais c’est hélas insuffisant.
Le casting est certes alléchant: l’excellent
joue le méchant que sa femme trompe,
campe un casseur qui veut retrouver le droit chemin, et Dubosc interprète le prétendu Marquis, en réalité peu calé en matière de braquages.
Bien sûr, les comédiens jouent bien, bien sûr, la comédie marchera en salles, mais ce n’est pas Thomas Gardesse que nous voyons à l’écran. C’est bel est bien Franck Dubosc, le boulet préféré des Français. Les loosers sont toujours plus attachants, mais le rôle confié à Dubosc offre ce qu’on attend de Dubosc: l’interprétation d’un looser qui finit par gagner les cœurs. Rien donc de très original dans ce film, parfois drôle, parfois lourd.
Un an après le sympathique L’Amour c’est mieux à deux, Farrugia présente là un film sans grande surprise ni sans grande saveur, mais qui séduira probablement le grand public, qui y trouvera ce qu’il attend.
Regardez le reportage réalisé lors de l’avant-première du Marquis
Florianna Fis
Mercredi 9 mars 2011
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