Des chercheurs américains ont mis en lumière comment une hormone, la PHT, jouait un rôle bénéfique sur la reconstitution des cellules de l’os, appelées ostéocytes. Cette nouvelle étude, publiée dans la revue Nature ouvre la voie à de nouveaux traitements possibles de l’ostéoporose, dont la journée mondiale a lieu aujourd’hui.
Des chercheurs américains ont découvert le mécanisme qui fait de la parathormone un traitement efficace contre l'ostéoporose.
Son nom est déjà connu des rhumatologues. La
parathormone (PTH), une hormone sécrétée par les petites glandes située de chaque côté de la
thyroïde, joue un rôle majeur dans la régulation de la répartition du
calcium dans l’organisme. Son rôle principal est de stimuler la libération de calcium par les os et la réabsorption du calcium au niveau des reins pour augmenter le taux de calcium sanguin.Le traitement actuel est coûteux
Le traitement actuel est coûteux. Il est disponible aux Etats-Unis et en Europe, et il est actuellement utilisé dans l’
ostéoporose chez les patientes ayant au moins déjà deux fractures vertébrales pour stimuler la formation osseuse. Les injections quotidiennes sont effectuées par la patiente elle-même après un bref apprentissage, au moyen d’un stylo pré-rempli identique à celui utilisé pour les injections d’insuline.Les mécanismes qui rendent efficace la PTH élucidésAlors que la journée mondiale consacrée à l’ostéoporose a lieu aujourd’hui, des chercheurs de l’université du Massachussets aux Etats-Unis ont découvert le mécanisme qui fait de cette hormone un traitement efficace. Concrètement, les chercheurs ont découvert qu’elle stoppait l’action d’enzymes SIK2 qui bloquent la production des cellules osseuses. Ils ont alors testés une série de molécules inhibitrices de cette classe d’enzymes chez des souris et constaté qu’elles régulaient en effet l’expression des gènes cibles de la PTH. Par ailleurs, les chercheurs ont mis en évidence un inhibiteur spécifique capable d’imiter l’action de la PHT.Des inhibiteurs enzymatiques comme nouveaux traitementsAutrement dit, de nouveaux inhibiteurs ciblant ces enzymes pourraient constituer de nouveaux traitements et améliorer la densité minérale osseuse chez les patients et ainsi réduire le risque de survenue de fractures vertébrales et des fractures périphériques. Tous les os peuvent être touchés, mais les vertèbres, le col du fémur et le poignet sont les plus fréquemment atteints.A noter que toutes les femmes ménopausées ne développeront pas systématiquement une ostéoporose. Avant la
ménopause, les cas d’ostéoporose sont heureusement rares. Dans la majorité des cas, les os commencent à se fragiliser dès 50-55 ans.Des mesures d’hygiène de vie pour prévenir l’ostéoporoseEn cette journée mondiale, les professionnels de santé rappellent que l’ostéoporose ne se traite pas uniquement par des médicaments et peut-être prévenue par une hygiène de vie globale. S’exposer au soleil pour fabriquer de la
vitamine D, faire du sport pour préserver et renforcer le capital osseux, limiter le
tabac, l’
alcool (2 verres par jour maximum), la caféine (café, soda au cola, boisson énergisante) et adopter une alimentation équilibrée sont les principaux conseils à suivre.Click Here: Fjallraven Kanken Art Spring Landscape Backpacks
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