“Tous ceux qui le pouvaient ont déjà quitté la ville”, a raconté à franceinfo lundi 1er octobre, Joël Bronner, reporteur de RFI et Radio France présent à Palu (Indonésie), où un séisme suivi d’un tsunami vendredi 28 septembre sur l’île de Célèbes a fait au moins 832 morts. Cet envoyé spécial témoigne d’un “sentiment d’exode” avec des “hordes de voitures” sur les routes encore praticables, pour fuir cette région sinistrée.
Les dégâts sont importants à Palu, en partie vidée de ses habitants, notamment sur la plage : “La plupart des bâtiments sont par terre, il y a des débris partout, raconte Joël Bronner, des chaussures, des parapluies, des portes ou des fenêtres… Tout est par terre.” Au milieu, quelques scooters se fraient un passage entre les gravats. En arrivant dans cette ville sans électricité, Joël Bronner raconte qu’il s’est retrouvé au milieu de la nuit, nez à nez avec un bateau au beau milieu de la route. Certains habitants se protègent le visage avec un foulard, l’odeur est nauséabonde, “un mélange de relents d’océan et de pourriture” qui prend à la gorge.Face à cette situation, les habitants cherchent “des biens de première nécessité”, comme de l’essence, de la nourriture, de l’eau ou de l’électricité. “On a faim !”, crient ostensiblement une dizaine de personnes réunies devant un centre de distribution de nourriture géré par l’armée. La tension est palpable dans l’air, des pillages ont déjà eu lieu ces derniers jours.Click Here: Fjallraven Kanken Art Spring Landscape Backpacks
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