Depuis maintenant 10 ans, les recommandations du fameux Programme national nutrition santé (PNNS) telles que “manger bouger“ ou “éviter de grignoter entre les repas“, etc. sont bien connues des Français… Malgré tout, elles n’ont pas réussi à leur faire changer d’habitudes, puisque 73% d’entre eux  ne parviennent pas à consommer les fameux “cinq fruits et légumes par jour“.

Près de 10 ans après sa mise en place, le PNNS peine encore à se faire une place au sein des foyers français… En effet, selon la 7ème étude CCAF réalisée par le Crédoc, en partenariat avec l’Association française interprofessionnelle des fruits et légumes à destinations multiples (Afidem), neuf enfants et adolescents sur dix ne parviennent pas à atteindre la recommandation du PNNS de cinq portions (équivalent à 80g soit 400g) de fruits et légumes par jour, contre 69% des adultes.Toutefois, le nombre des “très petits“ consommateurs de

fruits et légumes (moins de deux portions par jour) est en baisse chez les enfants, passant de 38% en 2007 à 32% en 2010. Le déclin est beaucoup moins significatif chez les adultes (47% consommaient moins de 3,5 portions en 2007, contre 45% en 2010).“Le message nutritionnel du PNNS n’a visiblement pas eu l’effet escompté sur les générations actuelles, alors qu’il a été plutôt bien mémorisé par les plus âgés. (…) Cette tendance s’explique très bien par l’évolution des modes de vie. On cherche en semaine des produits simples, rapides et faciles à manger, tout prêts, qui n’ont pas besoin d’être lavés, épluchés, cuisinés… et qui se stockent facilement“, explique Pascale Hébel, directrice du département consommation du Crédoc.Autre constat : les enfants ont tendance à se tourner progressivement vers d’autres formes de fruits comme la compote ou les fruits au sirop (23% en 2010, contre 11% en 2003). Une évolution également observée chez les adultes (15% en 2010, contre 7% en 2003).Selon l’étude du Crédoc, les enfants dont le chef de famille appartient à une catégorie socioprofessionnelle supérieure (CSP+) mangent davantage de fruits que les autres, tout comme les enfants habitant en agglomération parisienne.Concernant les adultes, ce sont les fumeurs, les personnes en surpoids ou obèses, et les individus au régime, qui consomment le moins de fruits.L’étude “Comportements et consommations alimentaires des Français“ (CCAF) 2010 a été réalisée en plusieurs temps, entre octobre 2009 et juillet 2010, auprès d’échantillons représentatifs de la population française, à savoir 1 543 adultes normoévaluants représentatifs des 15 ans et plus, et 1.017 enfants représentatifs des 3-14 ans. Un questionnaire en face à face a été administré aux sondés, ainsi que des carnets de consommation sur sept jours.RelaxnewsClick Here: cheap all stars rugby jersey

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