Pendant la canicule de l’été 2003, la pollution del’air a entraîné la mort de 379 personnes dans neufvilles de France (Bordeaux, Le Havre, Lille, Lyon, Marseille,Paris, Rouen, Strasbourg et Toulouse), totalisant environ 10millions d’habitants. Tel est le résultat d’une étudedu Programme de Surveillance Air et Santé coordonnépar l’Institut de veille.
Le deuxième objectif de cette étude étaitd’estimer le nombre de morts directement attribuable à latempérature d’une part et à l’ozone d’autre part. Lesrésultats diffèrent selon les villes :
– A Paris et à Lyon, l’ozone a joué un rôlemineur ;
– Dans les autres villes, les résultats sont plushétérogènes. L’ozone a un effet minoritairedans deux villes (Bordeaux et Rouen), majoritaire dans deux autres(Strasbourg et Toulouse) et comparable à celui destempératures dans les trois autres villes (Lille, Le Havreet Marseille). Ces résultats dépendent des niveauxatteints dans chaque ville par les deux facteursétudiés mais également des risquesestimés localement.Parallèlement, une autre étude du programmeeuropéen Apheis conduit dans 26 villes (dont 9françaises) s’est intéressée à l’impactdes particules fines (d’un diamètre inférieurà 2,5 micromètres). Selon les résultats, onestime que 11 375 décès prématurés(dont 8 053 d’origine cardio-pulmonaire et 1 296 par cancer dupoumon) pourraient être prévenus chaque annéesi l’exposition à long terme aux particules finesétait abaissée. Les auteurs demandent un abaissementde la valeur limite des fines particules liées à lapollution à 15 microgrammes par m3. Une telleréduction «entraînerait la prévention dequelques 16 926 décès prématurés (dont11 612 d’origine cardio-pulmonaire et 1 901 par cancer dupoumon)».Source : Communiqués de l’Invs du 6 et du 7 septembre2004Click Here: cheap INTERNATIONAL jersey

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