Après ablation d’une tumeur dans le sein, un desproblèmes majeurs est de prévenir l’apparitionéventuelle de métastases. Généralement,le traitement passe par une chimiothérapie ouhormonothérapie. Or 70 % des femmes n’en auraient pasbesoin et subissent ainsi inutilement les effets secondaires detraitements lourds. Les avancées de lagénétique pourraient permettre de régler ceproblème. En effet, des chercheurs hollandais viennent demettre au point une technique très pointue de diagnostic.Après avoir analysé plus de 25 000 gènes etobservé 117 patientes, ils ont déterminé 71gènes permettant de prédire le risque dedévelopper des métastases. Ils ont donc définideux classes “mauvais pronostic“, qui doivent subir un traitementpréventif et “bon pronostic“, qui n’en ont pas besoin.La marge d’erreur de ce dépistagegénétique semble faible, d’après lespremiers résultats. Mais cette méthode doitêtre évaluée à plus grandeéchelle avant d’être validée.D’autre part, les 71 gènesrévélés part cette méthode pourraitbien ouvrir de nouvelles perspectives de traitement…
Source : Nature, janvier 2002 ; vol.415 : p.484-485.

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