Interrogé devant une mission d’information de l’assemblée nationale, le premier ministre Edouard Philippe a évoqué la sortie du confinement, qui ne devrait pas se faire “e”, mais être progressive. Il n’a toutefois pas précisé de date de sortie, pour l’instant fixée au 15 avril.

Sommaire

  1. Une situation inédite
  2. Une levée du confinement étapes par étapes, voire région par région
  3. Des tests pour tous ?
  4. La date de réouverture des école toujours incertaine

La sortie du confinement sera pas “générale et absolue, en une fois, partout et pour tout le monde”, a prévenu le premier ministre Edouard Philippe, mais de façon progressive : par région, “soumis à une politique de tests”, ou par “classe d’âge”… Cela reste à définir. Le 1er avril dernier, devant la mission d’information de l’assemblée nationale sur l’épidémie de COVID-19, le chef du gouvernement a cependant avancé quelques hypothèses, assurant que la décision de mettre fin au confinement “prendra en compte avant tout les impératifs de santé.”.Une situation inéditeLe premier ministre a rappelé que la situation actuelle étant inédite, il était “redoutablement complexe,” de connaître la date de fin de confinement, actuellement fixée au 15 avril.

Le 23 mars dernier, le Conseil scientifique indiquait pourtant que la levée des mesures du confinement ne serait envisageable que lorsque le “pic” épidémique serait passé, et la saturation des hôpitaux “jugulée”. Hors, à ce jour, la France n’a pas encore connu le “pic”, vraisemblablement attendu au début du mois d’avril.Une levée du confinement étapes par étapes, voire région par région“Nous avons demandé à plusieurs équipes de travailler sur des hypothèses de déconfinement régionalisé ou dépendants de campagnes de test ou de classes d’âges”. Hier, le premier ministre a évoqué le fait que les régions françaises pourraient ne pas être déconfinées au même moment, en fonction de la situation sanitaire et notamment du nombre de lits d’hôpitaux disponibles. Autre scenario possible, un déconfinement selon l’âge et le profil : les personnes à risques (âgées ou présentant des comorbidités) pourront être autorisées à sortir plus tard, tandis que celles dont le contact avec le virus à été établi (grâce au test sérologique) seront considérés comme immunisées et pourront reprendre une activité.

Interrogé par France info, le directeur général de la santé Jérôme Salomon a expliqué que, quoi qu’il en soit, “nous aurons encore à appliquer les mesures barrières, à être attentifs au lavage des mains, aux distances”, pendant “quelques mois,” afin d’éviter un “rebond” de l’épidémie.Des tests pour tous ?Pour combattre l’épidémie, 

l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande de tester massivement les populations, ce qui n’est pas (encore) le cas en France, où le nombre de cas connus (et donc testés) représente un “nombre minimum de malades en France”, avait expliqué Jérôme Salomon.Actuellement, le test de dépistage du COVID 19 repose sur l’introduction d’un écouvillon dans le nez afin d’en récolter des cellules qui seront ensuite analysées. Le 24 mars dernier, le ministre de la santé Olivier Véran avait annoncé “la démultiplication du nombre de tests réalisés sur le territoire.”“Nous savons déjà que l’enjeu, à ce moment là, sera de pratiquer des tests sérologiques pour identifier quels sont les Français qui ont eu la maladie, parfois sans le savoir”, avait-il expliqué au 

JDD. Des tests sérologiques, qui permettent de révéler les anticorps présents dans le sang pourraient permettre d’identifier les personnes ayant été en contact avec le virus et  donc potentiellement immunisées.La date de réouverture des école toujours incertaineConcernant la réouverture des écoles, rien de certain pour l’instant.  Si Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation nationale, avait évoqué il y a quelques semaines, une reprise des cours à la fin des vacances scolaires de Pâques, le 4 mai, ce scénario semble aujourd’hui s’éloigner. Certains évoquent même une reprise en septembre. Concernant le baccalauréat, c’est encore pour l’instant l’inconnue, bien que J.M Blanquer ait assuré que l’édition 2020 aurait bien lieu. Sous quelle forme ? Rien n’est encore défini si ce n’est qu’il y aurait, selon le ministre “ forcément une dose de contrôle continu” avec potentiellement 1 ou 2 épreuves écrites de troncs communs aux différentes sections (L, S, ES). En tout état de cause, “il est désormais acquis qu’il ne sera pas possible d’organiser dans des conditions normales le bac 2020.” “Une stratégie de déconfinement” devrait être présentée aux français dans les prochains jours.Click Here: Cheap QLD Maroons Jersey

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